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Qui porte la poisse aux Eperviers ?

La grande messe du football continental a démarré samedi 13 janvier à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à vol d’oiseau de Lomé. Les Eperviers du Togo ont dû suivre la grandiose cérémonie d’ouverture et suivront toute la compétition dans leurs salons. Abonnés aux défaites, il y a belle lurette que les Eperviers, manifestement atteints de la grippe aviaire, ne se sont plus qualifiés à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La dernière participation à la grande fête du football continental remonte à 2017. Presqu’une éternité.
C’est la 2ème fois que la Côte d’Ivoire accueille la CAN. Pour la première fois, c’était il y a 40 ans, en 1984, et à l’époque, seules huit nations avaient le privilège de participer à la prestigieuse compétition africaine. Cette année-là, le Togo y était aux côtés de la Côte d’Ivoire (pays hôte), du Nigeria, de l’Egypte, du Ghana, de l’Algérie, du Cameroun et du Malawi. Il fallait être une véritable nation de football pour pouvoir se qualifier pour cette CAN. Ce qu’avait fait brillamment l’équipe nationale togolaise qui avait aussi pris part à l’édition de 1972 au Cameroun. A cette première participation, le Togo n’avait pas fait de la figuration. Au contraire.
Après ces deux qualifications et une période de traversée de désert, le Togo retrouve à nouveau les grandes nations de football africain à partir de 1998 avec un nouveau format de 16 équipes. La sélection nationale se qualifie pour les phases finales des CAN 98, 2000, 2002, 2006 -avec à la clé une qualification historique à la Coupe du monde en Allemagne-, 2010, 2013 et 2017. Puis plus rien. Alors que le format a de nouveau changé avec 24 sélections africaines.
Comme une malédiction, depuis l’élargissement du nombre de participants à 24, presque toutes les sélections majeures du continent réussissent à se qualifier, toutes sauf…les Eperviers du Togo. C’est difficile à comprendre, cet exploit à l’envers. C’est dans ces conditions, avec un bilan globalement négatif que Guy Akpovy, comme des dictateurs africains impénitents devant l’Eternel, a décidé de briguer un troisième mandat à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF).
On dit souvent que les militaires ont peu de dignité, mais visiblement ce n’est pas le cas. Depuis huit ans qu’il est à la Fédération, il n’apporte que la poisse aux Eperviers. Avec un bilan aussi désastreux sur le plan sportif, a-t-il a encore besoin qu’on lui dise basta ça suffit ! « Un peu de quand même » !

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