Nombreux sont ceux qui pensent que la nomination des Miss sur le plus haut piédestal serait conditionnée par des largesses accordées par les impétrantes. Le cas de Sonia est révélateur. Car, pour pouvoir soulever sa nupe, ils ont été nombreux à lui promettre le graal. Sauf qu’au final, elle a constaté que son plus bel attribut a été visité nombre de fois, mais qu’à l’heure de vérité, ce fut une autre qui a été sacrée.
C’était d’abord des « hommes de main » de l’organisateur qui l’avaient abordée et lui avaient fait comprendre que par leurs appuis, elle serait consacrée Miss de sa région. Après qu’elle a cédé aux avances de trois d’entre eux, elle a effectivement été retenue parmi les lauréates pour la phase finale.
Et trois jours avant l’évènement, c’est le responsable même de l’édition qui prend langue avec elle, l’invitant chez lui. Sonia qui pensait que sa beauté et les « appuis » dont elle a déjà bénéficié, lui permettraient de survoler l’évènement. Jusqu’à sa rencontre avec ce responsable qui n’était pas passé par quatre chemins pour lui signifier qu’ils devraient avoir un entretien « intime » le même soir.
Prise au dépourvu, Sonia ne voulait rien laisser de côté et suivit l’homme. Arrivés à destination, celui-ci lui demanda de se mettre à l’aise, sans protocole. Il lui indiqua une douche de haut standing où elle devrait se rafraichir.
Sonia sortit de la douche, pour découvrir que son patron avait tronqué sa tenue avec un boxer short et un verre de vin entre les doigts. Le message était on ne peut plus explicite. Elle décida de jouer le jeu.
Attouchements, câlins, silences remplis de non-dits, Sonia se retrouva écartelée. Lorsqu’elle sentit la langue de l’homme sur son bourgeon, elle fut parcourue d’ondes délicieuses, malgré l’instant et les conditions. Elle se laissa aller et quand, après des caresses de professionnel, elle sentit un concombre d’une autre dimension forcer son antre, elle crut s’évanouir.
Au fil des allers retours, Sonia s’habitua à l’épaisseur du gourdin et commença à ressentir des choses douces. Alors elle prit le dessus, emportée par ses sens et monta sur l’homme. Lorsqu’elle descendit sur le joujou, elle suffoqua ; avec l’impression d’être remplie jusqu’à l’œsophage.
Alain, c’est ainsi qu’il s’appelait, défonça les entrailles de Sonia sans vergogne et sans état d’âme. Et la demoiselle y répondait avec ardeur. Ils se retrouvèrent sous la douche après qu’il l’avait portée à bout de bras et de…pine.
Courbée, arquée, pressée, tourniquée, Sonia subissait les assauts masculins sur un nuage. Son clitoris était tendu à l’extrême et elle en redemandait. Et Alain ne se lassait pas de la bourrer. Jusqu’à l’éblouissement. Ils montèrent au rideau à l’unisson, et se quittèrent sans trop de protocole.
Lorsque les résultats furent proclamés, Sonia n’était même pas deuxième dauphine. Elle tenta d’appeler Alain, mais le numéro était inaccessible. Devrait-elle s’en prendre à l’organisation, ou à sa cupidité qui lui avait fait faire des choses ?
G.K.
