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L’homme qui veut être président du Togo…en 2030

On le sait, ne monte pas au trône suprême au Togo qui veut ! Il faut remplir plusieurs critères dont le plus important est d’être un Gnassingbé de pur sang. Même là, cette filiation seule ne suffit pas. « El Kpatcho » en sait quelque chose. Pour avoir un jour fait un doux rêve que lui aussi « mangerait » président et bien qu’il soit un Gnassingbé 200%, il vu sa liberté porter des menottes depuis lors. Il a été réveillé de son sommeil au réveillon de l’année 2009 par les déflagrations d’armes lourdes. Depuis, il est coincé entre les quatre murs à « Azitimé » (prison civile de Lomé).

Ensuite, il faut avoir l’onction des « sécurocrates ». L’ancien tout puissant ministre de l’Administration territoriale Pascalito Akoussoulélou Bodj en a fait la douloureuse expérience. Des galonnés de l’armée auraient lu dans ses pensées qu’il nourrirait des ambitions présidentielles. Cela a suffi pour précipiter sa chute. Après avoir été trimballé de prison en prison, il est confiné depuis des années à son domicile à Lomé. Même simple maire, il  lui est interdit d’en « manger ».

Avoir l’onction populaire non plus ne garantit pas la magistrature suprême au royaume des Gnassingbé. Fo Gil, Fo Bob, Jean-Pi et Don Gabriello en savent quelque chose. Ce dernier a dû prendre la poudre d’escampette pour se réfugier dans un champ de maïs où il est caché depuis deux ans.

Mais depuis un temps, un député « nommé », on ne sait sur quoi il compte, clame haut et « Faure » qu’il deviendra « prégodent » en 2030. Il s’agit du chef du parti pas très NET, Tom & Gerry qui ne rate aucune occasion pour appeler ses nombreux militants et partisans virtuels- ils sont tous sur Internet- à voter pour lui en 2030. Comment va-t-il s’y prendre ? En tout cas, on va déposer les yeux pour voir ce miracle s’accomplir.

Nous sommes en 2022 et les prochaines joutes électorales sont prévues pour 2025. Mais le prochain président autoproclamé du Togo parle avec insistance de 2030. Ou bien est-il déjà convaincu que la prochaine « l’élection » est gagnée par qui on sait et qu’il ne sied plus d’y prendre part ?

On sait une chose cependant, à moins d’un cataclysme nucléaire, celui gagnera en 2025, le sera aussi en 2030, en 2035…jusqu’à « la fin de sa mort ». A moins que notre futur président ait un pied sur quelque chose. Qu’il nous le dise et on va tous se mobiliser pour réaliser cette alternance dont on rêve tant depuis 60 ans.

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