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Le Cameroun et le Togo, des frères siamois

Le Cameroun et le Togo, hier considérés comme des colonies modèles (Muster Kolonie), sont aujourd’hui, les champions de la corruption sur le continent. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Toujours est-il que ces deux pays, connus comme des plus vieilles dictatures sur le continent, ont toujours caracolé en tête des classements établis par l’organisation non gouvernementale internationale de lutte contre la corruption Transparency International.

Au Togo, aux premières années de FEG au pouvoir, ceux qui gravitent autour du pouvoir central, s’étaient lancés dans une course au pillage et à l’enrichissement. Le pillage a atteint une telle frénésie que le fils du père a été obligé de monter au créneau pour avouer que la petite oligarchie au pouvoir a fait main basse sur toutes les richesses du pays. Malheureusement, plusieurs années après ce diagnostic, rien n’a été fait pour stopper la minorité dans sa course folle au détournement. Et la corruption fleurit de plus belle dans les plates-bandes du sérail. Les membres de la minorité continuent de piller allègrement ce qu’il reste de la dépouille du pays.

Le Cameroun, voilà un autre cas social ! Ce pays est aussi gangrené par la corruption, les détournements et les mêmes maux de la même famille. Les ministres et autres grands commis de l’Etat, obsédés par le lucre, passent le plus clair de leur temps à écornifler l’argent du contribuable. Les scandales de détournements de fonds publics et d’enrichissement illicite ont poussé la momie vivante, Paul Biya, à taper en début de la nouvelle année du poing sur la table.

A l’occasion de son discours de Nouvel an, le vieil homme a proféré des menaces contre ses ministres qui se livrent à des actions illicites et qui prennent des libertés avec les deniers publics. A l’en croire, le ciel risque de s’obscurcir pour les grands voleurs de la République qui vont devoir rendre des comptes.

Pour pouvoir mettre fin à l’hémorragie, le papy a promis de ressusciter l’opération « Epervier », une vaste opération judiciaire initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption qui a permis d’arrêter plusieurs personnalités de son régime, anciens ministres et directeurs des sociétés publiques qui ont été condamnés à de lourdes peines de prison.

« C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Ce patriarche et sa famille ont passé tout leur temps au pouvoir pour se servir des ressources de L’État. Heureusement pour eux que l’hypocrisie ne tue pas encore les hommes », a réagi un internaute aux menaces de la momie du Cameroun.

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