Les 31 octobre et 2 novembre derniers, un atelier sur la 17è revue de la performance du plan d’actions de la réforme de la gestion des finances publiques (PA-RGFP 2018) s’est tenu à Lomé.
Aller au-delà de la transformation de la gouvernance pour mieux briller dans le cadre du service de l’intérêt général, telle est l’ambition poursuivie par les autorités. Le Secrétaire Permanent pour le suivi des Politiques de Réformes et des Programmes Financiers, Aharh-Kpessou Mongo, représentant le ministre de l’Economie et des Finances a déroulé les objectifs poursuivis par l’atelier : « évaluer la performance des réformes des finances publiques à fin juin 2018, identifier les forces et faiblesses puis prendre des dispositions pour améliorer la mise en oeuvre desdites réformes avant la fin de l’année ».
Selon le Secrétaire Permanent, six programmes constituent l’articulation de la revue à savoir: Pilotage et soutien du plan d’actions de la réforme de la gestion des finances publiques; Mobilisation et gestion des ressources financières; Planification et gestion budgétaire de l’Etat; Gestion du Patrimoine et sauvegarde des intérêts de l’Etat; Sécurisation des deniers publics; Décentralisation financière. Les participants à l’atelier ont été invités à apporter leurs contributions pour améliorer la conduite du processus des réformes.
Lorsqu’on parcourt des commentaires de quelques agrégats sur la situation des finances à fin juin 2018, il y a de quoi prendre des dispositions pour améliorer la mise en oeuvre desdites réformes. Car à titre d’exemple, « à fin juin 2018, l’analyse des déterminants de la politique budgétaire révèle que les recettes budgétaires (dons et emprunts compris) se situent à 423,3 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 32,3% environ par rapport à la prévision annuelle du collectif de 1310,7 milliards FCFA ».
Godson K.
