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La caverne d’Ali Baba

Après le coup d’Etat contre le « noise man » au Gabon, officiellement, 7 milliards de FCFA avaient été saisis chez certaines personnalités qui ont été arrêtées et coffrées. C’est ce qu’aurait laissé entendre le général Brice Clotaire Nguema. Mais sur les réseaux sociaux, les informations bruissent que ce sont environ 500 milliards de FCFA qui seraient saisis en seulement deux jours par les nouveaux hommes forts du pays. Entre vraie information ou fake news, difficile de savoir où se trouve la vérité.

Ainsi, on rapporte qu’après le putsch, 200 milliards de FCFA auraient récupérés chez la Première dame, Sylvia Bongo qui fait office co-présidente du Gabon et même de Reine depuis que son mari de président Ali Bongo a été terrassé par un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018. Chez l’aide de camp coréen de la Première dame, Maître Kim, plus de 100 milliards auraient été saisis. C’est peut-être pour cette raison que le Togo n’a jamais voulu avoir de Première dame, bien que de très jolies dames papillonnent autour du jeune et dandy président.

D’importantes sommes ont été également saisies chez les autres dignitaires du régime gabonnais : 145 milliards chez les frères Océni, Abdul et Mohamed Océni ; 4 milliards chez Yann Ngoulou ; 7 milliards chez Jessy Ella Ekhoga ; 1,2          milliard chez Guy Patrick Obiang.

Un député togolais, buveur de lait, s’était « faure » indigné de cette caverne d’Ali Baba découverte chez les pontes du régime Bongo, estimant que comment on peut développer le continent avec de telles sommes faramineuses cachées dans les maisons. Ce qui est curieux, c’est qu’il donne l’impression que c’est la toute première qu’on détourne de telles sommes qui donnent le vertige.

Il y a deux ans, au Togo, des médias ont révélé l’immense scandale de détournement de 500 milliards de FCFA dans la commande des produits pétroliers par les membres du fameux Comité de suivi des fluctuations des prix des produits pétroliers (CSPFFF). Le député de la « gnassion » qu’il est, ne s’était pas indigné de ce vaste scandale de détournement. Au contraire, en off, ils étaient nombreux à prendre la défense des prévaricateurs, prétendant qu’on ne peut pas détourner de telle somme d’argent. Ce qu’on estimait que c’est impossible au Togo, est curieusement possible au Gabon. Comme quoi, l’enfer, c’est toujours les autres.

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