Début juillet, le président sénégalais, Macky Sall qui a longtemps nourri la tentation ravageuse du 3ème mandat, a annoncé avec regret qu’il ne se représentera pour la présidentielle de 2024. En clair, il ne fera pas un 3ème mandat. A la grande joie des Sénégalais, Africains et des défenseurs de l’idéal démocratique qui ont salué cette décision sage.
Toutefois, certains, instruits par le cas Ouattara qui avait fait un revirement spectaculaire pour se représenter à un troisième mandant, restent prudents. C’est ce que l’ancien Premier ministre malien, Abdoulaye Maiga a caricaturé comme l’art de se dribbler soi-même tout en gardant le ballon. Ou l’histoire du chameau qui se moque de la bosse du dromadaire. En tout cas, beaucoup sont devenus des Thomas et attendent de voir avant de croire.
Au regard des affres que Macky Sall fait subir actuellement à son principal opposant et cauchemar politique, Ousmane Sonko, coincé entre les quatre murs, de plus en plus des gens sont convaincus que le valet et sous-préfet d’Emmanuel Macron jouera un mauvais tour aux Sénégalais. A la manière du chameau ivoirien, Alassane Ouattara.
«Contrairement à la litanie de bêtises qu’il a récemment racontées au sujet de sa supposée non-candidature, Macky Sall a bien l’intention de se représenter à l’élection présidentielle de février 2024, pour un troisième mandat – encore une fois comme le tricheur de Côte d’Ivoire – ! N’en doutez même pas une seule seconde ! Et c’est précisément dans cette optique qu’il a assigné à résidence Ousmane Sonko pendant près de deux mois, avant de l’arrêter le 18 juillet dernier et de l’emprisonner sur des motifs fabriqués de toutes pièces, comme le font tous les autres valets reptiliens de Paris éparpillés en Afrique francophone (Biya, Déby, Bongo, Sassou, etc.) », écrit un internaute.
Depuis le 31 juillet, Ousmane Sonko a entamé une grève de la faim en vue de protester contre son arrestation a vu son état de santé fortement dégradé au point qu’il a été admis en réanimation dans la nuit du 16 août, à la suite d’un malaise dû à son affaiblissement général.
« Il faut donc sauver Ousmane Sonko de toute urgence », lance l’intervenant. «De Ouattara à Biya, de Bongo à Sall, nous le peuple africain avons le devoir de nous débarrasser de tous ces énergumènes nostalgiques de l’époque coloniale, et prêts à marcher sur les cadavres de leurs frères pour satisfaire les desiderata d’une puissance coloniale en bout de course. C’est une question de survie pour cette génération. Si nous craignons de les éjecter de leur trône, eux, ne craignent pas de nous tuer !»
A bon entendeur….
