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La CPI et Poutine jouent au chat et à la souris

Depuis février 2022, l’Ukraine sert de terrain d’expérimentation pour une troisième guerre mondiale entre les occidentaux et la Russie. Annoncée comme une Blitzkrieg (une guerre éclair) du côté Kremlin, le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine soutenue par l’OTAN, se poursuit, se durcit et s’enlise.

Après 13 mois de durs combats, avec son cortège de morts, de blessés et de dégâts matériels, bien malin qui pourrait prédire l’issue de cette guerre. Gnassingbé père qui avait l’expérience de la guerre pour fait l’Indochine –même si ses contempteurs affirmaient qu’il avait servi comme Cordon bleu- avait l’habitude de dire qu’on sait quand et comment ça commence mais on ne sait jamais quand ça finit. Il a vu juste. On est dans le cas d’espèce.

Le souhait partagé par la grande majorité surtout du côté africain est que cette guerre finisse vite. Comme le dit l’adage, quand deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui en souffrent. Justement c’est nous autres Africains, surtout subsahariens qui subissons plus les effets néfastes de cette guerre.

Depuis le début de ce conflit, on n’arrive plus à manger à notre faim. Le prix du carburant a grimpé en flèche avec les effets induits sur les produits de première nécessité. Sur les marchés, les prix des denrées alimentaires ont grimpé de façon vertigineuse. La baguette de pain de 100 FCFA a dorénavant pris la forme de spaghetti. Il faut que les « grands-grands » du monde et « voient un peu dedans pour nous » (aient pitié de nous), autrement nous risquons de mourir de faim.

On le disait, alors que la guerre continue de faire ravage, la Cour pénale internationale (CPI) s’est invitée dans le conflit en mettant un prix sur la tête de l’homme « Faure » de Kremlin, Vladimir Poutine contre qui la juridiction pénale a lancé un mandat d’arrêt. Poutine, accusé de crimes de guerre, est ainsi devenu le « most wanted », c’est-à-dire le dirigeant le plus recherché au monde.

Ce mandat est à ranger dans le registre d’une blague de mauvais goût. Vladimir Poutine n’est pas Laurent Gbagbo qu’on peut expédier comme un colis à la Haye. Actuellement, c’est l’homme le plus protégé au monde. Alors qui est ce téméraire qui va prendre sur lui d’aller l’arrêter ?

Cette affaire de mandat d’arrêt ressemble à l’histoire des souris qui, au cours d’une réunion, décidèrent de pendre une sonnette au cou du chat, leur ennemi juré, afin qu’elles soient prévenues de sa présence. Mais les souris avaient oublié un paramètre très important : qui accomplira cet exploit ?

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