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Rectificatifs suite aux articles concernant les poursuites disciplinaires contre le juge Gnandi Baba

Dans nos parutions n°3480 du 4 octobre et 3534 du 20 décembre 2021, nous avons été au-delà de notre rôle et fait des liens entre des situations qui ont porté préjudice au personnel de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires. Interpellés, et après recoupements, nous avons tenu à faire les rectifications suivantes :

Le courrier réponse du juge Gnandi Baba Nabou, en fonction au tribunal de Tsévié, contre qui une procédure judiciaire a été ouverte à l’inspection sur instruction de la hiérarchie, après dénonciation d’un journal de la place relativement à des faits de corruption et sur lequel nous avons mis la main émanait d’une source qui a souhaité garder l’anonymat et non d’une source au sein de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires. Notre parution précédente qui parlait d’une source interne à l’inspection était inexacte. Nous avons écrit cela sans recoupements, conformément à notre déontologie. A ce sujet, nous présentons nos excuses à ceux qui ont été offensés par la façon dont nous avons procédé.

Particulièrement au juge Alfa-Adini Bialou que nous n’avons jamais rencontré dans l’exercice de notre métier, pas plus que nous sommes allés vers lui pour recoupements. Toutes nos excuses pour les autres articles publiés contre lui sur Youtube et autres, sur la base de nos écrits.

Il a été fait des liens entre cette fuite et l’affectation du juge à la cour suprême ; il s’agit d’une affirmation qui ne repose que sur conjectures.

Ensuite, nous avions établi un lien entre l’intervention d’un journaliste sur une radio privée et l’ouverture de l’enquête diligentée contre le juge Gnandi Baba. Il ne nous revenait pas de nous substituer au lecteur, mais plutôt de laisser celui-ci se faire sa propre idée et établir ses propres liens. Il se fait que des individus avec lesquels nous n’avons aucun lien se sont permis de reprendre sur leurs sites l’information sur la base de nos écrits, avec des titres offensants.

« L’information avait été relayée sur une chaîne radio, bien avant même que le magistrat ne soit informé par courrier comme quoi une procédure disciplinaire était enclenchée à son encontre. Serait-ce la découverte du pot aux roses qui aurait été à la base de son affectation subite [Ndlr, vers la cour suprême] ? », nous sommes-nous demandé dans le numéro 3534 du 20 décembre 2021. Même si nous avons mis la phrase au conditionnel et sous la forme interrogative, elle aurait pu être interprétée selon les humeurs des lecteurs, et porter préjudice.

Il se trouve que suite à ces deux articles, des sites dont le journal n’a pas connaissance et avec lesquels il n’a aucun lien se sont permis de reprendre les écrits. Nous serions les propriétaires desdits sites que nous aurions essayé de faire passer ces rectificatifs, histoire de montrer la bonne foi du journal et de faire comprendre à chacun que l’idée n’était aucunement de nuire à qui que ce soit, mais justede faire triompher la vérité. Notre démarche ne consistait pas à offenser qui que ce soit, ni à porter atteinte à l’intégrité morale de quiconque.

A tous ceux qui auraient pu être affectés par certaines parties des deux articles, la rédaction du journal présente ses franches excuses.

La Rédaction

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