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Affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat : Le Commandant Abi Atti échappe de justesse à un AVC  

Une opération salvatrice. Vendredi 21 mai dernier, le Commandant Abi Atti, coaccusé de Kpatcha Gnassingbé dans la ténébreuse affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat a été opéré au pavillon militaire du CHU-SO. Il risquait un AVC.

Dans notre parution N°3390 du 21 mai 2021, nous avons relayé les mauvaises nouvelles concernant Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés, notamment le Commandant Abi Atti et le Capitaine Dontéma. Nous avons rapporté qu’il y a deux mois, le Capitaine Dontéma, détenu à la prison civile de Sokodé, avait souffert d’une embolie pulmonaire. En outre, le compagnon d’infortune de Kpatcha Gnassingbé avait été agressé par d’autres prisonniers. Pour sa part, le Commandant Abi Atti a été évacué de la prison civile d’Atakpamé au pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio à Lomé. C’était le 20 mai 2021.

Selon nos sources, la situation du Commandant Atti était vraiment sérieuse. Après son évacuation, il a subi une batterie d’analyses qui a confirmé le diagnostic d’une péricardite (une inflammation du péricarde, le mince sac protecteur à double membrane qui enveloppe le cœur, Ndlr). Ce qui a entraîné une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire avec un risque d’AVC ou de syncope à tout moment. « C’est le vendredi 21 mai 2021 qu’il a été opéré suite à ce diagnostic », indiquent nos sources.

Lors de l’opération, trois quarts (3/4) de litre d’un liquide jaunâtre a été prélevé de la poche hydrique qui comprimait le cœur et l’empêchait de fonctionner normalement. En attendant les résultats des analyses du liquide extrait de son corps, le patient a été également diagnostiqué positif à une pneumonie dont le traitement est en cours. « N’eussent été la promptitude, la célérité et le professionnalisme du corps médical, le Commandant Atti aurait pu trépasser », confie un de ses proches.

En début de semaine dernière, nous évoquions la santé toujours précaire de Kpatcha Gnassingbé qui traine depuis des années un ulcère au pied et dont la guérison nécessité des soins appropriés. Comme dans le cas du principal détenu dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat et ses coaccusés, les conditions de détention dans les prisons togolaises sont les principales causes de maladies.

G.A.

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