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Plus opportuniste que lui, tu meurs !

Certains opportunistes doivent prendre des Togolais pour des mabouls pour penser pouvoir les gruger facilement. Mais ils se trompent lourdement. Les populations ne sont pas dupes et savent reconnaître le bon grain de l’ivraie.

« Le président Faure mérite aujourd’hui que nous le soutenions et qu’on lui accorde nos voix. C’est l’unique candidat d’ailleurs qui mérite notre soutien. Le reste, c’est des tonneaux vides qui font du bruit. Aucun Togolais ne peut douter de voter Faure parce que c’est un travailleur et c’est un vrai fils du pays qui veut le bonheur des Togolais. Notre candidat, il prône la paix, pas la violence. Il n’est pas comme ces détraqués mentaux qui manipulent, instrumentalisent des jeunes pour casser, détruire ». C’est en ces termes que s’époumonait à la veille de la présidentielle du 22 février 2020 le sieur Cyrus Padabadi, président de l’Observatoire togolais des églises (OTE). Cet arriviste qui ne jurait que par Faure Gnassingbé il y a à peine un an, vient de créer un truc bidon qu’il appelle mouvement politique, le Parti des Gouverneurs (PDG). Il prétend opérer un changement au Togo et mettre fin à la récréation. Un proverbe gondwanais dit que si quelqu’un veut vous offrir un chapeau, il faut d’abord regarder sa tête.

De février 2020 à février 2021, qu’est-ce qui a changé dans la gouvernance de Faure Gnassingbé, « l’homme de PAIY et de confiance », « le digne fils du pays », « le travailleur », « le seul candidat qui vaille » pour que le sieur Padabadi tourne casaque à son super champion pour devenir son opposant si ce n’est pas par pur opportunisme ? Quand il s’égosillait à rompre les cordes vocales en février 2020 devant  les médias, certainement qu’il s’attendait à un retour sur investissement. Oui, il prenait Faure Gnassingbé pour le corbeau de Jean de La Fontaine et qu’il pensait qu’avec quelques flatteries à la noix, il se ferait gratifier de quelques billets craquant neufs. Visiblement il avait tiré à terre. N’ayant rien obtenu de son champion et après quelques mois de dèche, de galère et de misère, il met sur pied un lugubre mouvement pour rejoindre le camp de ceux qu’il appelait les « détraqués mentaux ». Ne serait-il pas lui-même le plus détraqué des détraqués ?

 

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