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Le jeune doyen commémore l’an un de son 4ème mandat

Les Togolais étaient vraiment « surpris d’être étonnés » lorsque le conseil des ministres du jeudi 29 avril a décrété la journée du 3 mai serait fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire « gnassional ». Sachant tout ce que cette maladresse peut occasionner comme perte pour le pays, déjà que le Covid-19 a fait d’énormes ravages en mettant le pays sens dessus dessous, le « gou-vraiment » s’est laissé aller à une explication bidon qui n’a convaincu personne.

« Cette mesure vise à permettre à toute la population et notamment aux travailleurs, un regain d’énergie et de vigueur en vue d’une reprise des activités économiques avec l’engagement et le dévouement convenable », a indiqué le communiqué  du gouvernement.

Comme si nos « gouvernailleurs » se souciaient de leurs populations ! S’ils se préoccupaient réellement de leur sort, ils ne les laisseraient pas se faire chosifier dans les sociétés de zone franche et autres où les employeurs étrangers surtout font des droits des employés leurs marchepieds. L’autorité de l’Etat n’existe pas. Après 61 ans d’indépendance, les gouvernants sont incapables d’offrir les premiers soins gratuits, l’autosuffisance alimentaire, bref de meilleures conditions de vie aux populations. Chaque jour, ce sont des lamentations. Les cas de suicides se multiplient dans le pays. Mais du côté de la minorité pilleuse, on s’est emmuré dans un silence sépulcral. Les populations trainent en bandoulière la misère et la pauvreté au quotidien et peinent à s’offrir un repas par jour. Avec la pandémie, l’addition s’est corsée pour elles.

A quoi donc a servi cette journée fériée, chômée et malheureusement non payée pour tout le monde ? Rien. Sauf peut-être au jeune doyen qui a saisi cette journée pour célébrer le premier anniversaire de son 4ème mandat. Pour ceux qui ne se rappellent, c’est le 3 mai 2020, soit un an jour pour jour que le « p’ti » a prêté serment pour son 4ème mandat à la suite de la frauduleuse du 22 février 2020. C’était un dimanche.

Comprenez donc que le Prince a chômé et payé la journée du 3 mai pour forcer les « Gnassingbélandais » à commémorer l’an un de son quatrième mandat. On aura tout vu dans notre rectangle de pays.

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