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reponse de Nadim Michel Kalife aux attaques de mediapart contre le fcfa

Suite à la ratification par l’Assemblée Nationale française le 9 décembre 2020, suivie de celle du Sénat le 28 janvier 2021, de l’accord monétaire conclu avec les 8 pays de l’UEMOA représentés par leur Président en exercice, le PR Alassane Ouattara, voici que MEDIAPART, sous la plume de Fanny Pingeaud & Ndongo Samba Sylla, reproche au Président Macron de poursuivre la logique coloniale. Et, dans un article, intitulé « Le silence complice des progressistes français », Médiapart trouve que les changements adoptés sont mineurs en maintenant la domination monétaire de la France.

Je vais ici analyser les critiques de Médiapart et montrer, le cas échéant, leur caractère infondé et fallacieux, rejoignant en cela l’ensemble des critiques anti-FCFA véhiculées depuis 2015 par les réseaux sociaux russes de Vladimir Poutine, ancien chef du KGB soviétique : il faut savoir que leur objectif stratégique est de chasser la France de son pré-carré africain subsaharien pour pouvoir occuper aisément la place laissée vide par la disparition de la maffia Françafricaine suite au décès de Jacques Foccart en 1997.  C’est pourquoi il faut replacer la question du FCFA dans son contexte géopolitique pour bien la traiter et pour comprendre la montée surprenante et progressive du mouvement populiste anti-FCFA depuis 2015.

A la suite de ce cadrage géopolitique, je vais diagnostiquer les critiques de MEDIAPART.

1/ MEDIAPART dénonce la création du FCFA par le général de Gaulle en 1945

Contrairement à ce qu’affirme MEDIAPART, cette création fut révolutionnaire parce qu’elle répondait aux réalités économiques des colonies françaises d’Afrique qui utilisaient auparavant le FF (Franc Français). Or, le FCFA de 1945 a voulu tenir compte de la différence d’inflation de 70% entre la France et ses colonies durant la période d’occupation NAZIE (1940-1944), ce qui explique pourquoi le FCFA fut défini égal à 1,70 FF. Ensuite, il fut réévalué de 15% en 1948 à 1FCFA=2FF parce que la France avait entretemps connu une inflation supérieure de 15%. Donc, le souci de créer le FCFA visait à s’adapter au contexte économique des colonies françaises d’Afrique, différent de celui de la métropole. Certes, par la suite, ce ne fut plus le cas en raison des mouvements spéculatifs de capitaux qui arrivaient la veille de la métropole dans les colonies pour empocher le lendemain la plus-value résultant de la réévaluation du FCFA. Mais, comme l’inflation fut ensuite importée à travers les biens de consommation, les équipements et les services importés de Métropole (durant la période coloniale), ce besoin de réévaluation ne se fit plus sentir. Bien au contraire, les  8 dévaluations que connut le FF, et donc le FCFA, entre 1949 et 1986, servirent à stimuler les paysans de la zone FCFA à produire toujours plus parce qu’ils recevaient de plus en plus d’argent pour leurs productions de cacao, café, coton, palmistes et autres produits d’exportation côtés en US$ à la bourse de New York. Et c’est bien ce qui explique la croissance continue du PIB de ces pays durant cette période.

Par contre, en 1994, la dévaluation de 50% du FCFA fut décidée d’un commun accord des chefs d’Etat de la zone FCFA parce que, depuis 1986, le US $ s’était déprécié de 50%, ce qui avait réduit d’autant les recettes en FCFA de nos matières premières exportées, toutes cotées en US$, tout en décourageant la production paysanne qui régressa. Ce pourquoi le PIB réel de l’UEMOA chuta de 30% sur la période 1986-1993, réduisant au passage les recettes budgétaires à tel point que 80% de celles-ci étaient consacrés aux salaires de la fonction publique, au lieu de 35% en gestion rigoureuse.

En outre, il faut savoir que, depuis 1975, la BCEAO fut africanisée à 100% avec son gouverneur ivoirien, Abdoulaye Fadiga, ainsi que son nouveau siège à Dakar au lieu de Paris : aussitôt, Abdoulaye Fadiga licencia tous les employés français pour les remplacer par des ressortissants des pays de l’UMOA. [NB ! l’UEMOA ne fut créée qu’en 1994 au lendemain de la dévaluation afin de prendre en compte les besoins économiques qui dépassent les règles strictement monétaires que gère la BCEAO.]. Seuls 3 spécialistes français furent maintenus, à la demande du garant du FCFA, c.à.d. le Trésor français : furent affectés au service du Gouverneur de la BCEAO pour le conseiller sur les questions relevant de la garantie du Trésor français sur le change du FCFA en FF puis en EURO.

De plus, les anti-FCFA semblent ignorer que la BCE, banque centrale européenne de l’EURO, n’est pas du tout garante de ce taux de change du FCFA en EURO, et que seul le Trésor français en est le garant, les autres pays, notamment l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l’Italie, s’y étant tous opposés au moment du passage du FF à l’EURO en 1999 !

2/ MEDIAPART se plaint de ce que « le système n’a fait l’objet que de légères modifications»

Mais pourquoi renoncer aux structures fondamentales de fonctionnement du système FCFA si la zone monétaire UEMOA réalise les meilleures performances de croissance économique parmi toutes les monnaies du continent africain ? En effet, la zone UEMOA a réalisé ces 10 dernières années une croissance économique moyenne de plus de 6% par an, tandis que les autres pays membres de la CEDEAO à monnaie nationale avaient souvent des taux négatifs ou n’atteignaient qu’entre 1% et 3% de taux de croissance ! On ne change pas une équipe qui gagne !

Et s’il y a eu peu de modifications dans l’annonce de la réforme, aux yeux de MEDIAPART, c’est qu’elle n’a pris en compte que les réclamations concrètes des porte-voix anti-FCFA, notamment la suppression de l’obligation de déposer 50% des réserves monétaires à la Banque de France en contrepartie de la garantie de change du FCFA. Néanmoins, faut-il savoir que cette disposition va faire perdre à la BCEAO un supplément d’intérêts d’environ 50 milliards FCFA par an qu’elle percevait sur ses dépôts à la Banque de France comme bonus d’intérêts de 0,75% (prime de fidélité) que la BCEAO ne retrouvera nulle part ailleurs, et ceci, sans compter les risques de faillite des autres banques où ces dépôts seront placés…comme cela était arrivé en 2008 à des dépôts de la BEAC.

Par contre, en observant les ténors anti-FCFA qui ne sont ni macro-économistes ni monétaristes (tels Kemi Seba et Nathalie Yamb), qui, à travers leur verbe agressif, émotionnel et mensonger, attisent la haine de la France en étant véhiculés par les réseaux sociaux russes de Poutine, l’on constate qu’ils ne font que surfer sur l’émotion d’une jeunesse ignorant la science monétaire. Celle-ci se contente, très facilement, d’imputer la cause de leur misère au bouc émissaire étranger (ici la France), au lieu d’en chercher la vraie raison dans la gouvernance socio-économique et non pas du tout dans le FCFA qui leur assure une stabilité remarquable de leur pouvoir d’achat à la grande différence de tous les autres pays de la CEDEAO!

Et si MEDIAPART constate que seuls les rares élus communistes du parlement français ont voté contre cette réforme du FCFA, et qu’ils n’ont recueilli aucun soutien des progressistes français, c’est à se demander si ces élus communistes sont sortis de leur ancienne orbite d’influence de l’ex-URSS…

3/ MEDIAPART trouve que le système FCFA est appauvrissant

Mais pas du tout ! Bien au contraire, je viens de révéler aux ignorants de l’économie africaine que l’UEMOA est la zone monétaire la plus performante du continent africain en termes de croissance économique. Et si la répartition des revenus laisse à désirer, cela ne relève aucunement de la monnaie FCFA mais plutôt de la politique économique du gouvernement. Il faut savoir discerner !

En outre, je vous affirme ici que le FCFA est la monnaie la plus solide du continent africain sinon du  monde : Pourquoi ?

Parce que la solidité de cette monnaie repose sur son garant solide, la France, dont le PIB, 2600 milliards $, représente 24 fois le PIB de l’UEMOA (120 milliards $). Cela signifie qu’aucun spéculateur en devises n’oserait s’aventurer en pariant sur une dépréciation du FCFA. En outre, suprême bouclier, les mouvements internationaux de capitaux en FCFA doivent transiter par la Banque de France pour être échangés en d’autres devises, et la Banque de France exige de justifier leur origine, c.à.d. qu’ils doivent correspondre à des échanges de biens et services ou à des prestations de dons ou des prêts et remboursements de prêts. Par conséquent, les traders du type George Soros ne s’y aventurent guère…et le FCFA est à l’abri des pressions cambiaires qui acculent le Nigéria, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone, la Gambie…, à opérer des dévaluations à répétition qui obligent leurs populations à recourir à des moyens parallèles, souvent illicites, pour rattraper leurs pertes continuelles de pouvoir d’achat. Cela explique la prédominance de la petite corruption dans tous ces pays CEDEAO à monnaie nationale hors FCFA. Qu’on se le dise !!!

Quand MEDIAPART affirme que le FCFA est surévalué du seul fait qu’il est rattaché à l’EURO, monnaie forte, ce grand journal d’investigation n’a décidément pas cherché la vérité sur le FCFA. En effet, le taux de change du FCFA en EURO se trouve entre les mains des seuls chefs d’Etat de la zone FCFA réunis à huis clos avec le gouverneur de la BCEAO et de la BEAC, jusqu’à nouvel ordre, car il est question de détacher le FCFA de la zone CEMAC du FCFA de la zone UEMOA, en raison de leurs structures économiques très divergentes depuis que le cours du pétrole (une quasi-monoproduction d’exportation de la CEMAC hors Cameroun) plonge constamment en dessous de 60$ le baril, ces dernières années, sans horizon favorable.

Dans ces conditions, à tout moment, si le besoin s’en ressentait comme en 1994, les chefs d’Etat et le gouverneur de la BCEAO pourront décider d’une dévaluation du FCFA par rapport à son taux actuel de change de 655,957 FCFA pour 1EURO. Aussi, beaucoup de bruits malveillants avaient circulé sur certains réseaux sociaux en 2019 à l’annonce du passage du FCFA à l’ECO, mais rien ne les justifie car le taux de croissance de la zone UEMOA est très honorable et, surtout que les réserves monétaires de la BCEAO dépassent 3 mois d’importation de l’UEMOA : elles sont, depuis très longtemps, à 6 mois d’importation !

Quant au reproche du manque d’industrialisation des pays de l’UEMOA, cela ne résulte guère de la monnaie FCFA mais de l’exiguïté de leurs marchés nationaux qui se heurtent au manque d’économies d’échelle leur permettant de tenir tête à l’invasion des produits chinois, tout comme cela se passe en Europe, aux USA et ailleurs. En effet, ce sont les règles de l’OMC qui empêchent, depuis 1995, les pays de l’UEMOA de relever leurs droits de douanes au-delà d’une surtaxe de 15% pour protéger leurs industries naissantes, alors qu’auparavant tout pays pouvait surtaxer même au-delà de 100%…

A ce propos, il faut reconnaître que l’UEMOA ne dispose pas de ses pays membres du pouvoir de les représenter globalement auprès de l’OMC : cela aurait pu servir à négocier avec l’OMC un régime spécial de protection douanière d’une durée de 25 ans leur permettant de forger un programme intégré d’industrialisation servant à transformer sur place leurs matières premières avant exportation, de quoi développer une industrialisation accélérée en créant des millions d’emplois en UEMOA, qui auraient généré un formidable recul de la pauvreté ainsi que les bases d’une émergence économique.

Aussi, faudrait-il rechercher les causes de ce manquement de l’UEMOA, qui n’ont, là aussi, rien à voir avec le système du FCFA mais qui dépendent plutôt de la concertation des politiques économiques des 8 gouvernements. Et c’est encore là que se trompent tous les anti-FCFA qui ignorent la séparation des pouvoirs entre la politique monétaire du FCFA relevant de la BCEAO et la politique économique dépendant du seul pouvoir des gouvernements.

Cette séparation des pouvoirs monétaire et politique est capitale pour la stabilité économique des 8 pays membres de la BCEAO, sinon les réserves monétaires partiraient en lambeaux comme dans les autres pays anglophones, pourtant beaucoup plus dôtés en richesses naturelles, où leurs monnaies nationales ne cessent de dévaluer au fil de l’année, faisant perdre autant en pouvoir d’achat pour leurs populations qui ont été obligées de recourir couramment à la petite corruption généralisée ( le mot « DASH » y est très courant…), cette pratique ayant pour origine leurs pertes courantes de pouvoir d’achat du fait des dévaluations à répétition …

Quant au crédit accordé aux ménages, soit disant par la BCEAO, MEDIAPART ignore complètement les réalités concrètes en zone UEMOA. En effet, il faut d’abord savoir que le taux de crédit pratiqué par les banques tourne entre 6,5% et 12% alors qu’il dépasse les 20%, 30%, voire 50%, en pays anglophones voisins. Vraiment, MEDIAPART est mal intentionné… ! De plus, le taux de base bancaire n’est que de 2,5% en pays UEMOA contre 6 à 20 fois plus haut ailleurs ; et même l’écart entre les 2,5% de taux de base bancaire de la BCEAO et les taux pratiqués par les banques de dépôts à leurs clients (entre 6,5% et 12% selon la solidité des clients) se justifie pleinement par les difficultés de recouvrement de leurs créances dues à une justice corrompue ou à des pressions de l’ombre exonérant de poursuites certains « barons », ce qui a parfois mis certaines de banques en difficultés face aux ratios de gestion de la réglementation bancaire… Ce n’est donc pas dû au FCFA mais à la mauvaise gouvernance économique : manque de discernement de MEDIAPART encore une fois !

Si, comme le dit MEDIAPART, 9 des 14 pays membres de la zone FCFA sont classés « PMA » c.à.d. parmi les pays les moins avancés, il faut savoir qu’ils étaient déjà très pauvres du temps colonial en raison de la pauvreté de leurs sous-sols avant les 2 booms pétroliers intervenus en 1973 et 1979. En effet, il se trouve que les Anglais ont colonisé les terres les plus riches d’Afrique subsaharienne, laissant aux Français les terres les plus pauvres : l’on ne saura dire si c’est dû au hasard des conquêtes territoriales ou plutôt au bon flair des affaires reconnu aux Anglais qui ont une longue tradition de négoce et de business, bien plus aiguisée que leurs concurrents français… Par contre, depuis la dévaluation du FCFA en 1994, la croissance bien supérieure des pays de l’UEMOA leur a permis de rattraper une bonne partie du retard économique qu’ils avaient sur les pays anglophones à monnaie nationale. Donc, là encore, la monnaie FCFA n’y est pour rien dans le classement « PMA ».

4 / MEDIAPART reproche l’absence de démocratie en pays à FCFA

Est-ce que les 50 pays africains sur les 54 pays africains, classés comme des Etats à mauvaise gouvernance, ont le FCFA pour monnaie ? NON ! Donc, MEDIAPART tient un raisonnement FAUX ! L’absence de démocratie ne dépend que de la gouvernance politique et économique, et non pas de la monnaie.

En effet, la monnaie demeure neutre en soi, c’est comme le sang dans le corps humain : il n’est pas responsable du diabète ni du cholestérol qu’il véhicule !!!

C’est plutôt le mode de séparation ou de confusion des pouvoirs de décision dans la définition des politiques monétaire et économique qui détermine si une monnaie est bien ou mal gérée. Et s’il n’y a pas de démocratie dans un pays, cela ne dépend que du régime politique en place qui traduit la nature de sa gouvernance à travers sa stratégie économique et ses choix budgétaires. NON ! MEDIAPART : il ne faut pas confondre les torchons et les serviettes pour tromper vos lecteurs non avertis !!! C’est une pratique semblable aux « FAKE NEWS » anti-FCFA où circule la désinformation qui a réussi à désorienter la jeunesse africaine ignorant ce discernement logique à faire entre politique monétaire dépendant de la seule BCEAO et politique économique dépendant du seul gouvernement.

Quant à ce qu’avait déclaré en 1962 le Président malien Modibo Kéita sur l’inutilité de la garantie française pour la stabilité du FCFA en se retirant de la zone FCFA, l’on a bien vu comment, six ans plus tard, en 1968, le Franc Malien avait perdu 50% de sa valeur de change par rapport au FCFA et que le Mali demanda à réintégrer la zone FCFA.

Il en est de même pour le Franc guinéen qui, après avoir perdu plus de 98% de sa valeur par rapport au FCFA, cherche à réintégrer la zone FCFA sans y arriver parce qu’il n’en remplit pas les conditions de convergence monétaire, alors que la Guinée dispose des plus grandes richesses naturelles de toute l’Afrique de l’ouest.

Enfin, si les progressistes français que MEDIAPART dénonce leur silence comme complice du système FCFA, il ignore volontairement qu’ils ont refusé de tomber dans le piège populiste des anti-FCFA : ils ont compris que ce sont les réseaux russes de Poutine qui orchestrent toute cette campagne anti-FCFA depuis 2015, pour briser ce lien bénéfique de solidarité entre la France et les pays à FCFA leur assurant la stabilité monétaire, ceci dans le seul but de permettre à l’oligarchie russe de venir occuper la place, laissée vide par l’ancienne maffia de Jacques Foccart, connue sous le triste nom de « Françafrique », disparue progressivement après la mort de son fondateur en 1997.

5/ L’annonce surprise du 21/12/2019 faite à Abidjan par les PR Macron et Ouattara

Ce que MEDIAPART feint d’ignorer, c’est que toute réforme monétaire doit être faite par surprise pour éviter les mouvements de capitaux qui risqueraient de déstabiliser la monnaie. Quant au fait que le parlement français ait eu à ratifier cette réforme avant les pays de l’UEMOA, il est tout à fait logique que le garant de leur monnaie commune doive donner son aval au préalable : c’est comme pour tout prêt accordé par une banque, celle-ci se couvre des garanties nécessaires avant de débloquer les fonds. Là encore, l’on constate la mauvaise foi de MEDIAPART cherchant à vilipender le FCFA.

Et, contrairement à ce qu’affirme MEDIAPART, la France n’a pas du tout imposer sa volonté à ses partenaires de l’UEMOA, il faut reconnaître que ces pays n’ont guère envie de voir leur monnaie se déprécier à répétition en générant un gros facteur d’instabilité sociale s’ils ne bénéficient plus de la garantie du Trésor français pour le change de leur monnaie. Ils savent tous que les épargnants des pays voisins à monnaie nationale, dite souveraine, Ghana, Nigéria, Libéria, Sierra Leone, Gambie et Guinée garnissent leurs coffres forts de billets FCFA pour ne pas perdre de pouvoir d’achat…. De plus, les trafiquants frontaliers de ces pays anglophones, non FCFA, viennent tous se ravitailler en divers biens de consommation en pays de l’UEMOA parce que leurs réserves monétaires (insuffisantes par manque de rigueur de gestion monétaire, malgré leurs bien plus grandes richesses naturelles) ne leur permettent pas de les importer.

En conclusion, MEDIAPART révèle, à travers cet article indigne d’un journal objectif, qu’il a un parti pris anti-FCFA, épousant les arguments fallacieux de tous ceux qui naviguent sur les réseaux sociaux russes de Poutine depuis 2015. Cela m’attriste sincèrement.

Nadim Michel KALIFE, chercheur économiste, ancien doyen (1975/76) de l’ESTEG devenue FASEG (faculté des sciences économiques et de gestion) de l’Université de Lomé (TOGO).

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