L’Université de Lomé (UL) fête ses 50 ans d’existence. 50 ans déjà que le temple du savoir de Lomé forme des cadres, des intellectuels aussi bien pour le Togo que pour l’humanité toute entière. Si cette université est reconnue à l’extérieur pour la qualité de la formation, le manque d’infrastructures adéquates et le désordre administratif sont aussi souvent relevés. Ce qui lui a valu le surnom de « Brousse » dans les années 2000 qu’elle a traîné jusqu’à tout récemment en 2016, quand les nouvelles autorités universitaires, déterminées à hisser l’UL au niveau des normes et standards internationaux, ont lancé une vaste campagne de réformes. Une révolution pour certains. Des réformes qui touchent tant les infrastructures que le domaine pédagogique. Malgré des insuffisances, il y a eu des évolutions notables à noter.
Nommé en 2016 à la tête de l’Université de Lomé, le Prof Dodzi Kokoroko a su, en seulement 4 ans, mettre de l’ordre aussi bien dans l’administration de l’UL que l’environnement universitaire, à travers de grands chantiers dont les résultats sont visibles sur le terrain. Bien qu’il y ait encore des choses à parfaire, il séduit par son innovation dans les réformes, les nouvelles infrastructures réalisées et sa gestion rigoureuse de l’UL pour le bien des étudiants et l’ensemble du personnel.
Ces réformes ont été rendues possibles grâce à un plan directeur de développement adopté en 2017 qui a permis un changement radical de l’université de Lomé à travers des réalisations majeures au service du monde universitaire.
Sur le plan des infrastructures, il faut noter la réfection de tous les amphis, des salles de cours et des bâtiments administratifs, la réparation des sièges, etc. La mise en place des systèmes de sonorisation dans les amphithéâtres permettant le déroulement des cours dans de bonnes conditions d’écoute est à mettre également à son actif. De même que la rénovation du restaurant universitaire dans un cadre plus attrayant et sain, l’achèvement du siège de la nouvelle présidence dont les travaux ont été suspendus entre temps ainsi que le second Amphi 1500 et la cité A. De plus, 3 nouvelles agoras de 312 places chacune ont été construites. Les voies desservant les Campus Nord et Sud ont été bitumées.
Pour offrir un cadre sécurisé à la communauté estudiantine, les autorités universitaires, par le biais du président ont pensé à achever la clôture du domaine universitaire sur 3000 mètres linéaires. Une clôture qui a été entamée depuis des années et est rendue effective sous l’ère Kokoroko.
Sur le pan pédagogique, plusieurs initiatives ont également été lancées. Notamment, la modernisation des offres de formations dans les grades de Licence et Master et la stabilisation des Unités d’enseignement et la création des commissions pédagogiques dans les départements et filières des facultés, écoles et instituts. Un accent particulier a été mis sur l’éthique, la déontologie et la morale.
Dans le but de permettre le plein épanouissement des étudiants, il est mis en place un cadre permanent d’Echange universitaire (CPEU-UL). L’Université a misé aussi sur la digitalisation des échanges en disposant d’un site logiciel dénommé RESCOUL, Réseau Social et Collaboratif, destiné à administrer les échanges entre les acteurs de sa communauté.
Tant de reformes, de travaux de rénovation et de modernisation de l’Université de Lomé initiés par le Prof Kokoroko dans l’intérêt des étudiants et de toute la communauté estudiantine. 50 ans au haut niveau grâce à tous les acteurs impliqués dans le domaine de l’éducation au Togo, mais surtout au président de l’Université, qui, quoi qu’on dise, laissera une trace sur le campus universitaire de Lomé pour les générations à venir. Sans oublier les précédents recteurs et présidents de l’UL, qui ont, d’une manière ou d’une autre, posé les bases pour la faisabilité de ces réformes.
Pierre C
