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La barbarie à son summum !

Les « Biyamerounais » sont en émoi depuis que le corps sans vie du journaliste Martinez Zogo a été retrouvé samedi. Tout indique que le confrère a subi d’atroces tortures. Certaines sources ont révélé quelques éléments de l’autopsie. Martinez Zogo a « un pied cassé, l’oreille gauche entaillée ; il a reçu des décharges électriques ; on lui a fait manger ses excréments ; sa langue n’avait pas sa position normale ; on lui a fait rentrer un objet dans l’un des orifices utile pour besoins naturels… ».

On peut faire ça à un enfant dont la mère a porté dans son ventre pendant 9 longs mois ? La barbarie a atteint son summum de la bêtise dans ce pays. Depuis l’enlèvement du journaliste jusqu’à son assassinat, les doigts accusateurs sont pointés vers le commanditaire tout désigné. En tout cas, c’est un secret de polichinelle au « Biyameroun ». Le nom de ce commanditaire supposé est sur toutes les lèvres. Il faut rappeler qu’aucune enquête pour l’instant ne l’a reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Comme le disent souvent les « droitiers » (ceux qui ont fait le droit), toute personne accusée est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie.

Des accusations portées donc sur le présumé commanditaire n’ont aucun fondement. Fort de cela, ceux qui, par précaution, se gardent de prononcer directement le nom, ne manquent d’imagination. Ils usent de figure de style ou de jeu de mot.

« Tous les journaux ont fait de Martinez leur Une ce matin sauf un journal : L’ASSASSINOTE », écrit sur sa page Facebook un militant pro-démocratie au Cameroun. Un message qui a suscité d’abondants commentaires. Le message est passé et bien compris par les « Biyamerounais ».

« L’Assassinote » fait référence ici à « L’ANECDOTE » un journal papier bi-hebdomadaire dont le propriétaire n’est autre que celui dont la majorité des « Biyamerounais » accusent d’être l’instigateur de l’assassinat de Martinez Zogo.

Il faut dire aussi celui vers qui les faisceaux d’indices sont dirigés n’est pas du tout clean, pour ne pas dire qu’il est louche. Il a un CV très chargé. En 2018, il était venu faire un véritable show à Lomé II. Il sera par la suite banni par le Togo et la Guinée Equatoriale parce qu’il aurait « utilisé les noms de ces pays dans des affaires de faux et de blanchiment d’argent ».

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