Des crises, il n’en manque pas au sein des partis politiques. C’est normal puisque c’est une organisation d’hommes et femmes. Et là où deux hommes sont réunis, surviennent toujours des problèmes. Mais l’essentiel, c’est d’arriver à les surmonter et passer aux choses essentielles. Ce n’est pas toujours le cas sous les tropiques plus particulièrement au Togo. Les exemples sont légion où certaines formations politiques sont sérieusement affaiblies à ce jour à cause des querelles intestines.
Dans une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’on peut voir certains responsables du MPL s’accrocher avec des chaises, prêts à en découdre. Les frondeurs accusent le président du parti de gestion opaque. Ces accrochages ont eu lieu au cours d’une réunion dont l’objectif visait à acter la destitution du président national.
Dans un récent communiqué, le directoire du parti a dénoncé des tentatives de déstabilisation et des manœuvres qui sapent l’image du parti. A l’occasion, des sanctions ont été annoncées contre les dissidents.
Aux dernières nouvelles, on apprend que la réunion aurait finalement décidé d’éjecter le président. Un comité aurait été mis en place pour conduire le directoire national en attendant l’organisation d’un congrès.
Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas du MPL du Togo mais son jumeau du Bénin, « Mouvement Populaire de Liberté » (MPL) qui a d’ailleurs participé aux dernières élections législatives. Justement, c’est à la sortie de ce scrutin que avec des appels à la démission du président ont commencé.
Mais un MPL peut en cacher un autre. Cette situation nous rappelle celle du MPL du Togo il y a quelques mois où un conflit a opposé le président actuel à certains membres de son ancien bureau. Une guerre de leadership qui a empoisonné ce jeune parti.
Le Nom MPL porterait-il la poisse ?
