ActualitesSociété

Quinzaine commerciale à Lomé : Des prix des stands ont plombé les activités

A peine la foire au CETEF avait fermé ses portes que la Quinzaine commerciale avait ouvert les siennes. Mais l’affluence des visiteurs avait tranché avec les bonnes affaires.

Combien sont-ils à dire avoir tiré leur épingle du jeu ? La Quinzaine commerciale a fermé depuis ses portes. La vie a repris son cours. Mais le bilan est-il positif pour tout entrepreneur qui pensait faire de bonnes affaires en ces temps de vie chère ?

Nombreux sont les visiteurs à cette quinzaine qui étaient passés juste pour se rincer les yeux. Et encore plus, ceux qui ont voulu frimer en consommant de la nourriture et une bouteille de boisson sur place. Mais certains ont vite renoncé à la boisson, pour une raison toute simple, leur prix.

Comment les prix des boissons peuvent-ils être plus chers dans cet espace qu’en ville ? Les bouteilles 50 cl de Beaufort et Dopel Munich Lager et Dopel se sont vendues à 700 FCFA, celle de la petite Guinness est montée à 800 FCFA. Et la consommation est à l’air libre.

Les tranches d’igname frite de 25 FCFA disputent leur minceur à la silhouette d’une fille atteinte d’anorexie. Pour comprendre cette situation, nous avons approché des tenanciers de ces commerce mais pour apprendre que le prix des stands en est la cause.

« Comment voulez-vous qu’un jeune entrepreneur qui veut faire des affaires en cette fin d’année, rentre dans ses fonds avec la location d’un stand à 120.000 CFA, dites-moi ?» s’est interrogé un tenancier.

Nous sommes restés sans voix. Et il nous a précisé que d’autres stands coûtent encore plus cher. Des stands dont la superficie interroge d’ailleurs pour 15 jours d’activités. Et quand on réalise que non seulement la foule visite les stands, mais achète à peine (la majorité étant composée d’enfants et de mineurs), et que c’est les soirs qu’il y a affluence, on a compris que désormais, les prix des produits exposés à la Quinzaine commerciale sont tributaires des prix de location des stands.

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) sera-t-elle sensible à cette situation pour revoir ses prétentions en fin d’année prochaine ? Parce qu’à cette allure, les jeunes entrepreneurs pourraient renoncer à participer à ce rassemblement les prochaines fois.

Godson K.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page