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Propagation du coronavirus : Risque élevé en période d’harmattan et des fêtes de fin d’année

La pandémie du coronavirus sera-t-elle toujours sous contrôle en Afrique de l’ouest, plus particulièrement au Togo ? Cette interrogation découle de la saison qui pointe à l’horizon et par rapport au mode de propagation du virus de la Covid-19. Et quand on ajoute à cette période les fêtes de fin d’année qui arrivent, il y a des raisons sérieuses de s’inquiéter. Les autorités prennent-elles la mesure du danger ?

On ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs. En France, la possibilité de voir les bars et autres lieux de réjouissance fermer durant les périodes de fêtes est grande. « La vente à emporter risque fort de devoir se prolonger plus longtemps que prévu pour le monde de la restauration. D’après les informations du Point.fr, restaurants, bistrots, brasseries, bars et cafés ne devraient pas rouvrir à l’occasion des fêtes de fin d’année. Une mesure draconienne envisagée à l’heure actuelle par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du coronavirus en France. La date du 15 janvier, voire du 1er février 2021, serait largement évoquée selon une source proche du dossier en contact direct avec Bercy. Un nouveau coup pour un secteur très durement touché depuis le printemps par les conséquences du Covid-19 ». Une décision qui doit être très difficile à prendre, mais qui pourrait s’imposer, au regard de la vitesse de propagation de la pandémie dans l’Hexagone. Mais il n’y pas qu’en Europe que ça soit possible.

Au Togo, la méningite cérébro-spinale est redoutée dans le septentrion en période d’harmattan. Mais le coronavirus pourrait s’avérer pire en cette période, pour des raisons simples.

Il a été prouvé que le meilleur moyen de propagation du virus reste la salive, à travers les gouttelettes respiratoires. Egalement appelées gouttelettes de Flügge, les gouttelettes respiratoires sont des microgouttes produites naturellement en respirant, en parlant, en éternuant, en toussant, en chantant et en hurlant. En saison humide, il apparaît que sous l’effet de l’humidité, ces gouttelettes renfermant le virus sont lestées par l’air humide et ne demeurent pas trop longtemps en suspension. C’est la raison pour laquelle la méningite dont le mode de transmission n’est pas si différent de celui du coronavirus ne se manifeste pas en saison des pluies.

Par contre quand vient la saison sèche, plus précisément l’harmattan, l’air devient sec et perd son poids qui l’empêchait de trop rester en suspension. Alors, lorsque le virus sera projeté dans l’atmosphère, il restera beaucoup plus longtemps dans l’air, avec la possibilité plus accrue d’entrer en contact avec d’autres personnes. Et lorsqu’on pense que, justement la période d’harmattan coïncide avec les périodes de fêtes de fin d’année, il y a de quoi tirer la sonnette d’alarme.

Si les autorités ont autorisé la réouverture des bars, églises et autres lieux de rassemblement, il devient presqu’évident que ces lieux resteront ouverts durant les fêtes. La France étudie la possibilité de fermer les lieux de loisirs, mais pas le Togo. Comment réagirait les autorités devant une explosion des cas juste après les fêtes ? Des dispositions sont-elles en train d’être prises pour contenir la pandémie en cette période ? Qui veut voyager loin ménage sa monture. Les Togolais sont déjà durement éprouvés par le quotidien. Que les autorités fassent leur part afin qu’en janvier cette annonce ne se multiplie pas.

Godson K.

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