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Limogeage d’Adoyi Esso Wavana : des faits qui ébranlent la version officielle

L’homme s’est plié à la décision de son maître. Quand on est membre du parti UNIR, c’est une obligation que de subir sans parler, sans émettre un cri, sans récrimination. Depuis le 9 septembre 2020, Adoyi Esso Wavana n’est plus commissaire des Impôts. Il lui serait reproché d’avoir organisé le mariage de son fils en période de coronavirus, au moment où l’Etat interdit les rassemblements de personnes. Seulement, l’argument est tiré par les cheveux.

Avant ce mariage, un autre a eu lieu à Sokodé et qui a été dispersé. A Doufelgou, un rassemblement a été dispersé par la force anti-covid. Dans ce cas d’ailleurs, il a été déploré un mort. A Aneho, idem. La ville a été bouclée et donc la cérémonie de la prise de la pierre sacrée « Ekpessosso » n’a pas pu se tenir. Malgré les mécontentements, les forces de l’ordre se sont imposées.

Au mariage du fils du désormais ex-commissaire, il y avait des agents qui assuraient la sécurité. Mais à aucun moment, la force anti-covid n’était intervenue pour faire arrêter les festivités ou disperser le rassemblement. On a laissé faire, comme pour se saisir de l’argument de cette fête et frapper l’homme. Depuis, c’est chose faite.

Lorsqu’on revisite la manière, on n’est peu convaincu que ce soit au nom de la lutte contre la pandémie qu’Adoyi a été limogé. Il doit y avoir une autre raison plus fondée. Assurément. Mais comme dit plus haut, quand on se dit membre du parti Unir, on doit être prêt à tout avaler, même les couleuvres, sans broncher. Ainsi va la vie au sein d’Unir.

Abbé Faria

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