Société

Covid-19:La gestion approximative d’un cas positif à « Togo-Presse » crée la panique

 

Aujourd’hui, le Coronavirus s’est répandu un peu partout au Togo. Outre les localités, les administrations publiques comme privées ne sont pas épargnées. Même si certaines autorités continuent de faire entourer cette maladie de mystère, il faut reconnaître que les mentalités évoluent progressivement.

On note une progression inquiétante du virus. A ce jour, 1595 cas ont été enregistrés  dont 40. Aussi est-il regrettable de constater que les populations ne respectent plus vraiment les mesures barrières. Mais ce n’est pas la seule cause de la propagation du virus. La gestion  parfois scandaleuse des cas positifs dans les structures en est pour beaucoup. C’est le cas actuellement à « Togo-Presse » où la direction est accusée de laxisme et de la loi d’omerta  sur  un cas positif enregistré dans la boîte.

A « Togo-Presse », c’est la panique surtout au niveau de ceux qui sont au courant de l’affaire. Un journaliste qui devrait assurer la permanence au niveau de la Présidence de la République a été testé positif à la Covid-19. Mais bien avant de passer le test, le confrère était avec ses collègues à la rédaction et traînait manifestement le virus. « C’est à la Présidence qu’il a été testé lors de son passage pour la permanence. Et il a été envoyé à Hôtel Lébénè, (ex-Ibis, ndlr). Mais au niveau de la rédaction, rien n’est fait pour les autres avec qui il aurait pu être en contact », confie l’un de ses collègues. « Avant de commencer la permanence en début de chaque semaine, les équipes de journalistes sont dépistées. Donc c’est à cette occasion qu’on a découvert sa positivité. Mais avant de se rendre à la présidence, il était à la rédaction parmi les autres collègues. On ne veut même pas que les autres collègues le sachent», a-t-il confié.

Ce qui dérange ici, c’est surtout la gestion de la situation par la direction de « Togo -Presse ». Il aurait été souhaitable qu’on désinfecte les lieux et qu’on procède du moins au dépistage du personnel. Mais rien n’a été fait. Les collègues qui ont été en contact avec le journaliste en question vaquent toujours à leurs occupations. Visiblement, c’est le cadet des soucis du Directeur Général  Rémy Assih Banaféi, admis à la retraite depuis plus de 15 ans mais qui refuse de partir alors que sa gestion laisse à désirer.

S.A

 

 

 

 

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