Société

Les femmes victimes d’attouchements sexuels à la Prison civile de Lomé


Une pratique d’une autre époque a actuellement cours à la prison civile de Lomé. Selon les informations, les femmes qui rendent visite à leurs proches dans la prison sont soumises à des attouchements sexuels. Elles sont sommées d’enlever toutes leurs tenues et se retrouvent en tenue d’Eve. Et un agent pénitentiaire se met à fouiller leur anatomie. « Il leur est demandé leur caleçon, soutien-gorge, etc. et sont totalement dénudées. Après, un agent pénitentiaire (souvent une femme) enfile un gang et insère son doigt dans l’appareil génital de tout visiteur à la prison civile de Lomé. Un acte humiliant et très déshonorant pour les dames qui ont déjà subi cela », s’indigne une source.

Cette fouille systématique imposée aux visiteurs féminins se justifierait par le fait que les agents pénitentiaires auraient appréhendé récemment une femme qui aurait enfoui du cannabis dans un préservatif qu’elle a astucieusement inséré dans son sexe. Depuis, ces agents confondraient la prison à un centre de gynécologie. «Ce n’est pas normal cette façon d’humilier les femmes. De quel droit exiger qu’une femme se mette nue parce qu’elle a rendu visite à un détenu. Même dans les aéroports, on met juste un scanner. C’est une atteinte à la dignité humaine et à l’intégrité physique de ces femmes », s’est indigné défenseur des droits de l’homme.

Dans certains milieux, on craint qu’il y ait des risques d’infection pour les femmes victimes de cette pratique. Puisque selon les informations, c’est un seul gang qu’utilisaient les agents pour fouiller l’intimité des femmes.

Il nous revient que la vente et la consommation du cannabis est un business très lucratif auquel s’adonnent les agents à la prison civile de Lomé. Certains détenus fumeraient régulièrement de « l’herbe » au vu et au su de tous, avec la bénédiction de certains agents qui font rentrer « la marchandise » à la prison.

S.A

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