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Les gars, pensez aux « Gnassingbélandais »

Les gars, pensez aux « Gnassingbélandais »

                Enterrer un vivant, ça arrive parfois, mais c’est dans les contes et légendes qu’on bluffait les enfants à l’école. Mais cela est arrivé l’autrefois. Pas au « Gnassingbéland », mais au pays du Ndombolo et de la sapologie, ces accoutrements aux mille couleurs qui font mal aux yeux…

Oui, les RD Congolais ont enterré un homme qui respire encore et est même bien portant comme le zizi dans la zaza. Et ce n’est pas « gné n’importe » qui. Son nom : Joseph Kabila, leur « Prégodent » au temps T égal à 0. Oui, ils ont osé enterrer, même si c’était juste de façon symbolique, le monsieur, en guise de célébration de son imminent départ du pouvoir. Le tort de Joseph, c’est d’avoir renoncé à « manger Prégodent » pour la 3e mi-temps, là où le fils de quelqu’un dans un pays rectangulaire cherche un 4e.

Faut-il le rappeler, bébé Kabila a renoncé à se présenter de nouveau et a choisi, à la clôture du délai, mercredi dernier, de dépôt des candidatures à la « prégodentielle » le 23 décembre prochain,Emmanuel RamazaniShadary, jusqu’ici Secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, principale formation politique de la coalition au pouvoir), comme candidat du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme électorale de Joseph Kabila, pour la présidentielle à venir en RDC.

En effet, des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux demandant aux citoyens de célébrer l’événement, entendu la renonciation de tonton Joseph à un 3e mandat, et de l’enterrer symboliquement. Et ainsi il est loisible d’y voir des images de cercueil avec une photo géante du « Prégodent » placée devant et des gens l’entourant, un parfait décor de cérémonies funéraires quoi.Entre nous hein, est-ce que c’est bon ça ?

Baba God a dit dans son roman céleste de ne pas souhaiter de malheur, même à son pire ennemi. Cette recommandation, nous on l’a toujours mise en pratique et prié pour nos ennemis, même ceux qui nous zigouillent pour un oui ou un non. Mais, entre nous hein, en faisant ça, est-ce que les RD Congolais pensaient à leurs compagnons de malheur « gnassingbélandais » que l’autre fils à papa d’ici martyrise ? En voyant ces images,« Faure-vi » peut penser qu’on va lui réserver le même sort lorsqu’il va décider de renoncer à briguer un 4e mandat en 2020 et choisir de présenter « Faure-vi » à sa place…Nous, on tient à rassurer « Tchalévi simple » que « jamaiment » (jamais), on ne lui fera ça. Promis juré. En tout cas, s’il veut expérimenter notre sincérité, il n’a qu’à faire comme Joseph Kabila et il va voir…

Un régime crisogène et cancérogène

Le règne au long cours du clan Gnassingbé et de la minorité pilleuse qui gravite autour de lui, fait croire à ces Togolais « entièrement à part » que le Togo est leur propriété privée et qu’ils disposent de tous les droits et peuvent tout se permettre et que les autres, l’écrasante majorité des Togolais, eux, doivent garder le silence et subir. Mais par ses provocations, son mépris, ses abus et brimades, ses violences gratuites, sa condescendance, ses coups de force permanents…ce régime rétrograde crée d’énormes frustrations au sein de la population.

« Au RPT, nous allons prendre tout », déclamait le tonitruant président de l’Assemblée nationale, Fambaré Ouattara Natchaba au temps où il faisait la pluie et le beau temps aux côtés de Gnassingbé Eyadema et où ils se prenaient pour le détenteur du titre foncier du Togo. Le régime du fils, guidé par une voracité maladive, s’inscrit toujours dans cette logique de tout prendre et de ne rien laisser aux autres. Mais les temps ont changé. S’obstiner à ne pas se rendre à l’évidence et à vouloir, en ce début du troisième millénaire, conduire les Togolais comme des moutons de Panurge comme durant les tristes années de plomb de l’ère Eyadema, peut se révéler « FATal » pour Faure Gnassingbé, le p’tit pharaon comme on l’appelle, et sa minorité pilleuse. Apparemment, les vagues de manifestations organisées à travers tout le pays  qui ont failli les emporter ne leur ont pas servi de leçon.

Que le p’tit pharaon et ses sbires continuent leur forcing avec leur CENI branlante et brinquebalante, un véritable moulin à fraudes avec des logiciels de programmation informatique de fraudes électorales et de tripatouillages du fichier électoral au service du clan Gnassingbé qui a systématiquement et frauduleusement remporté toutes les élections organisées au Togo, en voulant vaille que vaille organiser une énième mascarade électorale. Comme le dit l’adage, ce qui coupe  le prépuce du sexe du cheval se trouve dans son ventre. Les Togolais n’accepteront plus d’être les dindons de la farce dans la région ouest-africaine…

Concours de perte de poids

A « Gnassingbéland », sous le père comme sous le fils, on a vu des ministres entrer minces comme Lucky Luke au « gou-vraiment » et ressortir des années après de la mangeoire avec des bidons incroyables. Il paraît que c’est pour cela que l’actuel Premier ministre a pris des mesures en se faisant confectionner une veste XXL avant de poser ses baluchons à la mangeoire. Vous l’auriez remarqué, pour sa première sortie officielle, l’homme avait porté l’un des smokings extralarges de sa collection. Malheureusement, cette tenue continue de faire jaser  les jaloux des acquis de l’homme de Notsè.

Le Premier ministre des Tonga, Akilisi Pohiva a trouvé une solution aux problèmes de surpoids. Il propose à ses homologues un concours de perte de poids. Le Pacifique est la région du monde où le taux d’obésité est le plus important, et le chef de gouvernement des Tonga  estime qu’il incombe aux dirigeants de la zone de prendre la tête du combat contre ce fléau. « Nous devrions tous nous lancer ensemble dans une compétition de perte de poids, sur une année. Et ce afin que nous nous pesions à nouveau l’année prochaine quand nous nous retrouverons. Nous verrons qui a perdu le plus  de poids », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter « Le but n’est pas de savoir qui va perdre le plus de kilos. Mais il faut promouvoir une mentalité saine ».

  1. Pohiva a expliqué que l’obésité était un problème de santé publique grave dans le Pacifique, du fait des maladies comme le diabète qu’elle génère.

Selon une étude de 2015 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), neuf des dix pays les plus touchés par l’obésité dans le monde sont des îles du Pacifique. En cause, le bouleversement des habitudes alimentaires, autrefois très saines dans les îles, et la sédentarisation.

Le Chef de gouvernement des Tonga a précisé qu’il lancerait ce défi à ses homologues à l’occasion du Forum des îles du Pacifique (Fip), sommet prévu le mois prochain à Nauru. Pourvu  que ce défi pousse ses administrés à adopter des habitudes saines.

(Liberté N°2735 du 16-08-18)

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