Libertinage

Pas de problème de reconversion pour « Faure-vi »      

Pas de problème de reconversion pour « Faure-vi »                                        

Pour ceux dont les esprits se projettent rapidement à mille lieux et qui ont déjà sous-entendu des choses, nous ne voulons rien insinuer, du genre que le « p’ti » qui emmerde tout un peuple de 7 « millignons » (millions) d’âmes qui veulent le voir dégager a enfin décidé d’aller se reposer en 2020 et que le problème de sa reconversion se pose. Loin de là. Cette mise au point s’adresse prioritairement aux amis les « Zed » titrologues. C’est juste une anticipation de notre part sur cette problématique.

Depuis 13 ans que le malheur l’a placé sur notre chemin, on se posait des tas de question sur à quoi il est utile au juste, puisqu’il n’a donné que des preuves d’incompétence, même sur des sujets mineurs. Mais ces derniers temps, nous sommes servis: il sait au moins organiser des sommets.  Eureka, est-on tenté de crier.  Eh oui, il avait lancé la série depuis 2 ans environ, avec le machin truc de sommet sur la « sikrité » maritime en octobre 2016 et quelques autres rencontres. Mais la confirmation de la plénitude de son talent,  il l’étale à la face de l’opinion nationale et internationale par l’art avec lequel il organise les sommets jumeaux  « Cédé Yawo » – CEEAC (hier) et « Cédé Yawo » aujourd’hui. Pour ces deux rencontres, les populations, surtout celles de « L’eau-mé » ont reçu l’ordre formel de couper leur respiration durant les deux jours. « El Yarko » ne veut voir aucune manif à caractère politique se dérouler. Aucun bruit n’est permis, parce que ça risque de perturber les participants. Pour communiquer, les « Loméens » sont contraints d’utiliser le langage de sourd-muet, ou de chuchoter, sinon ils écoperont d’amendes. Il parait que les motos doivent circuler en mode silencieux, pas de bruit.  Certains racontent que le communiqué portant interdiction de manifs a un supplément qui interdit aussi les rapports sexuels durant ces deux jours, pour ne pas souiller l’atmosphère pouvant affecter la quiétude et la réflexion des « sommetistes ».

Le problème de reconversion s’est toujours posé avec les « Pregodents negros » quand ils devront quitter le pouvoir. Mais là, notre Prince champion de 4e mandat toutes catégories confondues ne devrait pas en connaitre. Il lui suffit d’ouvrir un cabinet ou il monnaierait  son expertise en organisation de sommets. C’est certain, il raflera les marchés à tour de bras, même les sommets organisés en Europe, aux Etats-Unis et même sur la planète Mars…

 

Il y a une vie après la présidence

Oui, il y a une vie après la présidence. La preuve par quatre avec les anciens présidents du Bénin, Thomas Boni Yayi et du Burundi, Pierre Bouyoya qui ont décidé de mettre leur compétence au service du continent en devenant observateurs électoraux au Mali. Les deux anciens chefs d’Etat ont supervisé le scrutin présidentiel de dimanche 29 juillet au Mali, au titre d’observateur de la Mission d’observation électorale de l’Union Africaine pour Boni Yayi et en qualité de Haut représentant de l’Union Africaine pour le Sahel pour le Major Pierre Bouyoya.

Pas de ces touristes électoraux ou observateurs alimentaires qui pullulent sur le continent et qui sillonnent des satrapies pour proposer leurs services aux dictateurs et qui, juste après la clôture des bureaux de vote, se précipitent à la télé pour déclamer que « l’élection a été régulière, transparente et démocratique et que les quelques rares irrégularités constatées ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin ». Amedaho Boni Yayi et Pierre Bouyoyo sont des personnalités dignes qui avaient eux-mêmes organisé des élections crédibles quand ils étaient aux affaires.

L’ancien président « béninlais » n’est d’ailleurs pas à sa première mission de supervision d’élections sur le continent. Avant le Mali, il avait dirigé une mission d’observation électorale de l’UA en Guinée Equatoriale en 2016.

Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé II n’a plus de souci à se faire quand il ne sera plus au pouvoir. Il peut lui aussi devenir observateur électoral. Eh djah, pour quelqu’un qui est passé champion dans l’organisation des fraudes électorales à grandes échelles ? En tout cas, il n’est pas trop tard pour changer en bien. Ou à défaut de diriger une mission d’observation électorale, il peut devenir un excellent coach d’Evala puisqu’il aurait été un grand champion des luttes traditionnelles en son temps comme le fut son père.

Quant à son ambition de mourir au trône comme son géniteur, il peut faire une croix dessus. Les Togolais ont été suffisamment dupes pour se laisser diriger comme des moutons durant quatre décennies par un demi-solde démobilisé de l’armée coloniale française. Ils ne feront plus la même erreur. Que « Faure-vi » le veuille ou pas, il partira. Ce ne sont pas les fantasques autocrates de l’Afrique centrale qu’il a appelés à la rescousse qui le sauveront. « Ce président là, il faut qu’il parte, et il partira ». Point barre.

 

Visa pour un « pays de merde » ?

Dimanche, le chef de la diplomatie du bric et de broc, Robert Dussey, son  homologue de la République centrafricaine, Charles Armel Doubane ont signé un accord d’exemption de visa à « L’eau-mé ». Cela veut dire que les « Gnassingbélandais » qui souhaitent se rendre en Centrafrique n’auront plus besoin de visa. Pareil pour les frères « Seleka » et Anti-balaka qui veulent connaître notre rectangle de pays. L’accord précise que cette mesure concerne les passeports ordinaires, de service et diplomatiques. Les « juliettes » vuvuzélistes du pouvoir se sont emparés de cet épiphénomène et en ont fait leur chou gras comme si le « Gnassingbeland » venait de décrocher la lune ou a gagné la coupe du monde.

Pourquoi tant de bruit pour un visa qui n’en est pas un ? Nous sommes certains que les « Gnassingbélandais » aiment, plutôt, adorent les visas, ils en sont mêmes fans. Mais alors qu’iront-ils chercher en Centrafrique, un pays en proie à la guerre civile, justement entre les milices de la Seleka  à majorité musulmane et fidèle au « prégodent » Michel Djotodia et les Anti-balaka, des groupes d’auto-défense chrétiens et animistes, fidèles à l’ancien « prégodent » déchu François Bozizé.

Le conflit se caractérise par de nombreuses exactions contre les civils, musulmans ou chrétiens. Un grand nombre d’entre eux fuient les villages pour se réfugier dans la brousse. La situation débouche sur une crise humanitaire importante, aggravée par le chaos sécuritaire.

Rien qu’à l’évocation du pays de Faustin-Archange Touadéra, il donne des insomnies aux « Gnassingbélandais » qui tiennent à leur « paiy ». Ils ne veulent pas se mélanger aux histoires d’anti-balaka et de Seleka hein ! Si Fo Robert est vraiment « faure », il n’a qu’à signer un accord d’exemption de visa avec les pays de la G20, pas avec des pays de merde.

(Liberté N°2724 du 31-07-18)

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