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La « Cédé Yawo » ne nous aime pas !

La « Cédé Yawo » ne nous aime pas !

Cette titraille peut causer des démangeaisons intellectuelles à certains et d’autres peuvent même faire comme Raoul, c’est-à-dire vomir avec appétit tout ce qu’ils ont ingurgité. Parce que cette institution régionale est au chevet du gros malade « Gnassingbéland » jour et nuit depuis plusieurs mois pour régler les problèmes qu’on a créés. Certains ont été désignés comme « Diffcilitateurs » (Facilitateurs) et étaient occupés à cogiter pour trouver une solution au « gbangban » (problème) qu’on a créé. Ils ont subi les caprices et le double, triple voire quadruple langage de « Faure-vi » et son RPT/PUNIR qui promettent une chose, mais s’efforcent de faire tout le contraire, passant ainsi en couillons les « Pregodents » « ghanalais » Nana Akufo-Addo et « guinélais » Alpha Conde qui abandonnent leurs pays et leurs « difficultudes » (problèmes) pour venir régler les nôtres.

Tous ces efforts, c’est plus qu’un signe d’amour. Mais nous persistons et signons, ces types de la « Cédé Yawo » ne nous portent vraiment dans leur cœur. Ils n’aiment pas nous voir « s’enjailler », nous réjouir un tout petit moment. Sinon comment nous demander d’aller faire « voter voter » le 20 décembre 2018?

Oui, beaucoup de gens n’ont pas vu cet aspect de la chose. Les « Pregodents » dans leurs recommandations, ont fixé la date du 20 décembre pour les législatives, sans nous consulter et tenir compte de nos programmes individuels. Choisir le mois de décembre pour abriter une élection, c’est déjà gravier, assez grave quoi. Parce que ce mois, c’est celui des fêtes. Mais là, ils sont allés jusqu’à choisir le 20, soit à 5 jours seulement de l’anniversaire de la naissance de Yessou Kristo. Eux-mêmes ils le savent, sur le « continent de merde », on n’a pas souvent l’occasion de fêter, si ce ne sont pas la Noël et le Nouvel an. En plus au « Gnassingbéland », une élection n’est guère une fête, comme sous d’autres cieux. Ici, élection se conjugue avec fraudes, protestations, violences, morts d’hommes…Certains mêmes, pour éviter tout risque, vont louer à Aflao et s’y cacher un mois avant le scrutin ; après l’élection, ils hument l’air et c’est quand la situation se calme qu’ils reviennent au pays. Nous demander donc d’aller voter le 20 décembre, c’est nous priver des fêtes et nous créer des soucis. Et ça, ce n’est pas nous aimer ça.

 

Agba « Kondiment » et la CENI, le guichet automatique de fraudes

A en croire le vieil homme d’UNIR qui souffre d’une avitaminose chronique de sagesse, Charles Agba « KONDIment », la CENI bancale, dans sa composition actuelle, dont les membres constitués à plus de 80% du parti « p-UNIR » et de ses supplétifs, serait l’une des meilleures CENI de la sous-région. «La CENI actuelle est consensuelle et est l’une des meilleures de la sous-région », a dardé le Professeur vétérinaire, Charles Agba « KONDIment ».

C’est très osé dans une dictature rampante, vieille de 51 ans comme le « Gnassingbeland », classée d’ailleurs deuxième dictature au monde derrière la Corée du Nord, et championne toutes catégories confondues des entourloupettes et braquages électoraux. Avec comme chef d’ouvrage justement, cette CENI, une machine à fabriquer des fraudes, bien huilée et qui compte en son sein des experts en élections truquées.

Si la CENI et sa cousine la Cour Constitutionnelle, des distributeurs automatiques (GAF) de fraudes, sont les « meilleures de la sous-région » comme le prétend le Professeur vétérinaire, la Cédéao n’aurait pas demandé que ces deux anomalies, disons, institutions sous les bottes de « Faurevi » soient réformées en profondeur.

Ou bien Charles Agba « KONDIment » se moque des Togolais, ou alors il a un sérieux problème avec la réalité. Dans un cas comme dans l’autre, le président des sages de « p-UNIR » fait planer de sérieux doutes sur son fameux don de sagesse dont il serait doté. Il donne raison à l’écrivain et diplomate indien Vikas Swarup qui s’inscrivait en faux contre l’idée généralement répandue selon laquelle la vieillesse est synonyme de sagesse. « Beaucoup de gens pensent que la sagesse vient avec l’âge. C’est faux. Seuls les cheveux blancs et les rides viennent avec celui-ci », disait-il. En tout cas, par ses positions alambiquées, le « ministre avec Eyadema et avec Faure » conforte les Togolais dans leur sentiment qu’il est tout sauf sage.

 

La LTDH dans le viseur

Le régime cinquantenaire RPT/UNIR n’est pas qualifiée de dictature rampante pour rien. Il constitue une menace permanente pour les défenseurs des droits de l’homme qui aiment trop fouiner leur nez partout. Et ça, « Faurevi » et sa minorité pilleuse n’aiment pas. Pondre des rapports et des communiqués qui montrent les exactions commises sur les pauvres populations, c’est commettre un crime de lèse-majesté.

On ne s’amuse pas avec des dictateurs accros au pouvoir. Koffi Kounté, Assiba Johnson et autres l’ont appris à leurs dépens. Le premier, alors président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), soucieux de sa « sékrité » et celle de sa famille, a pris la clé des champs avant de publier le rapport d’enquête confirmant des actes de torture sur les accusés de l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de « Faurevi ».

Le deuxième n’aura pas les mêmes chances que le premier. Après avoir échappé à des kidnappings, il était objet de menaces de mort et était suivi par de sinistres personnages après la publication du rapport sur les atrocités commises depuis le 19 août 2017 avec à la clé un bilan  de 100 morts. Le défenseur des droits de l’Homme a été cueilli et croupit depuis plusieurs mois dans les geôles de la dictature, accusé de propagation de fausses nouvelles, outrage à autorité et appel au génocide.

Maintenant, c’est la LTDH qui est dans le viseur des tenants de l’ordre ancien après la publication de son rapport sur la répression barbare des manifestations qui de rue qui ont fait trembler Lomé II. Le régime n’a pas digéré les vérités contenues dans le rapport et menace les responsables de la LTDH de les embastiller tous.

C’est le propre des régimes despotiques, ils n’aiment pas être contredits. Qui s’y frotte s’y pique.

 

(Liberté N°2729 du 07-08-18)

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